East.

Il fallait bien, un jour, reprendre le clavier. Même si tout paraît si vain, même si le monde s’effondre, même si les mots ne sont plus un rempart à rien puisque tant les galvaudent, les défigurent, les prostituent. Bien sûr qu’on veut faire. Mais quoi ? Comment réinventer encore son métier d’autrice, son métier de femme,Lire la suite « East. »

L’enfer c’est beaucoup dire…

J’ai lu cet article hier à midi. Hugo Martinez y décrit avec acuité et limpidité la manière dont un cerveau à haut potentiel n’a pas de bouton off, et se surcharge tout seul, en se perdant parfois… et à quel point c’est extraordinaire et difficile à vivre ! Ben… Ouais, c’est vrai. Même si de natureLire la suite « L’enfer c’est beaucoup dire… »

Vous aimez vous exprimer, je le sais…

Chères lectrices, chers lecteurs, la nation a besoin de vous et vous sera reconnaissante* ! Comme vous le savez (peut-être) j’ai actuellement 3 ouvrages en attente d’éditeur. J’ai créé pour les accompagner des pseudopropositions de couvertures (non contractuelles, rien du tout, juste parce qu’à la base je suis directrice artistique dans l’édition, donc… c’est unLire la suite « Vous aimez vous exprimer, je le sais… »

Je ne suis qu’une parcelle

Ce n’est pas vrai : les écrits ne restent pas. Si j’écris, si ce que je ressens entre ainsi dans le réel, ce sera définitif s’il en ressort. Comprends bien, si j’ai fait l’effort, prodigieux, de faire entrer quelque chose dans le réel, de le révéler, de le façonner, de l’avouer; s’il devient ainsi tangible, alorsLire la suite « Je ne suis qu’une parcelle »

L’esprit libre…

J’ai compris. Je ne sais pas vraiment que faire de ce que j’ai compris. Mais j’ai compris. Tout tombe à sa place dans le puzzle maintenant. Tout est parfaitement logique et imbriqué maintenant. Tout est sensé. Je ne dirais rien. Déjà parce que je ne saurais pas quoi dire. Mais aussi parce que… comment teLire la suite « L’esprit libre… »

Poésies

Quand j’étais un bébé-autrice (espèce rare mais protégée) j’écrivais de la poésie. Suite à des pressions familiales (fortes, admettons-le) vous trouverez ci-après les versions pdf de ces recueils antédiluviens. La mise en forme de ces recueils date d’un projet de fin d’études de graphisme, d’où l’aspect professionnel qui contraste avec la jeunesse des textes.

Dans les yeux

C’est toujours toi que tu viens revoir ou rechercher. Plutôt, c’est toujours toi que tu trouves quand tu fuyais ta rage dans la quête d’un Autre. Pourtant, tu devrais bien le savoir maintenant… c’est toi que tu croises alors au détour de la rue. Déjà, nous pourrions saluer qu’aujourd’hui tu ne blâmes plus comme parLire la suite « Dans les yeux »

Il est temps de partir

Tu sens que ça gonfle, que ça gronde, que ça grimpe. Tu ne sais pas ce que c’est. Ça fait deux ans, tu n’as toujours pas pleuré. Tu ne te trouves toujours pas légitime, c’est toujours plus important de tenir pour les autres. Mais ça t’étrangle de plus en plus, c’est un murmure aquatique deLire la suite « Il est temps de partir »

À propos de simplicité

Je voudrais écrire des textes à l’eau de rose. Pour aider les gens, en fin de journée, quand ils sont persuadés que la vie ne vaut plus rien. Alléger la pesanteur du monde. Être un opium, oui… Peut-être… Une duperie, un leurre, un divertissement. Peut-être. Ou alors, comme je préfère le voir : un autre chemin,Lire la suite « À propos de simplicité »

Adios

Parfois le langage est un échec, il faut toucher à cela. À ce manque de mots. À ces mots qu’on voudrait ne pas trouver, aussi. Parce qu’ils ternissent parce qu’ils amoindrissent ce qui est au fond du cœur. Non, pas du cœur d’ailleurs, c’est plus profond que cela. Il n’y a pas de mot. IlLire la suite « Adios »