Il fallait bien, un jour, reprendre le clavier. Même si tout paraît si vain, même si le monde s’effondre, même si les mots ne sont plus un rempart à rien puisque tant les galvaudent, les défigurent, les prostituent. Bien sûr qu’on veut faire. Mais quoi ? Comment réinventer encore son métier d’autrice, son métier de femme,LireLire la suite « East. »
Archives de la catégorie : Écrire
L’enfer c’est beaucoup dire…
J’ai lu cet article hier à midi. Hugo Martinez y décrit avec acuité et limpidité la manière dont un cerveau à haut potentiel n’a pas de bouton off, et se surcharge tout seul, en se perdant parfois… et à quel point c’est extraordinaire et difficile à vivre ! Ben… Ouais, c’est vrai. Même si de natureLireLire la suite « L’enfer c’est beaucoup dire… »
Je ne suis qu’une parcelle
Ce n’est pas vrai : les écrits ne restent pas. Si j’écris, si ce que je ressens entre ainsi dans le réel, ce sera définitif s’il en ressort. Comprends bien, si j’ai fait l’effort, prodigieux, de faire entrer quelque chose dans le réel, de le révéler, de le façonner, de l’avouer; s’il devient ainsi tangible, alorsLireLire la suite « Je ne suis qu’une parcelle »
Poésies
Quand j’étais un bébé-autrice (espèce rare mais protégée) j’écrivais de la poésie. Suite à des pressions familiales (fortes, admettons-le) vous trouverez ci-après les versions pdf de ces recueils antédiluviens. La mise en forme de ces recueils date d’un projet de fin d’études de graphisme, d’où l’aspect professionnel qui contraste avec la jeunesse des textes. TranssibérienLireLire la suite « Poésies »
À propos de simplicité
Je suis autrice. J’écris pour aider les gens, en fin de journée, quand ils sont persuadés que la vie ne vaut plus rien. Alléger la pesanteur du monde. Ou peut-être leur donner une optique différente sur eux-mêmes, créer des déclics là où la lumière ne se fait pas encore. Être une duperie, un leurre, unLireLire la suite « À propos de simplicité »
Adios
Parfois le langage est un échec, il faut toucher à cela. À ce manque de mots. À ces mots qu’on voudrait ne pas trouver, aussi. Parce qu’ils ternissent parce qu’ils amoindrissent ce qui est au fond du cœur. Non, pas du cœur d’ailleurs, c’est plus profond que cela. Il n’y a pas de mot. IlLireLire la suite « Adios »